Faux espoirs

Sur cette page une synthèse des données sur les efforts improductifs ou contre-productifs, étant acquis que toute activité humaine qui consomme de l’énergie fossile, même très peu, participe à la destruction de l’équilibre écologique vital et que le principe de non réversibilité rend les dégâts strictement cumulatifs (il n’est pas possible de « revenir en arrière »).

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Trop de confiance en soi nuit à notre jugement

Article du 4 août 2015, Le Monde Sciences

Ce codage commun expliquerait le caractère parfois irrationnel de nos comportements. « De même que nous sommes soumis à des illusions perceptives, nous pourrions être victimes d’illusions de jugement, indique Raphaël Gaillard, professeur de psychiatrie à l’université Paris-Descartes et à Sainte-Anne. La confiance pourrait “contaminer” la détermination des valeurs, ou inversement. Par exemple, quelqu’un qui serait artificiellement en grande confiance pourrait surestimer la valeur de ce qui lui est présenté. »

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100% renouvelable pour pas plus cher, fastoche ? – Par Jean-Marc Jancovici – Novembre 2017

100% renouvelable pour pas plus cher, fastoche ?

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Les enjeux climatiques – Tables rondes citoyennes “Inventons le monde de demain” – 29 septembre 2016

Arthur Keller expose quelques-unes des plus saillantes limites aux « solutions » envisagées le plus souvent face au changement climatique.

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Planter des arbres n’est pas une solution viable pour compenser nos émissions de CO2

Article du 19 mai 2017, Notre-planète.info

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Utiliser la permaculture ou les forêts comme puits de carbone ? Bonne idée, mais très insuffisante. Le processus est beaucoup trop lent.

Article du 22 septembre 2016, The Guardian

«Scientists from the University of California, Irvine (UCI) found that models used by the UN’s Intergovernmental Panel on Climate Change (IPCC) assume a much faster cycling of carbon through soils than is actually the case. Data taken from 157 soil samples taken from around the world show the average age of soil carbon is more than six times older than previously thought.
This means it will take hundreds or even thousands of years for soils to soak up large amounts of the extra CO2 pumped into the atmosphere by human activity – far too long to be relied upon as a way to help the world avoid dangerous global warming this century.»

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L’énergie solaire plombée par les terres rares

Article du 1er août 2016, par Philippe Gauthier

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Les biocarburants émettent plus de CO2 que l’essence et le diesel

Article du 28 avril 2016, Le Monde

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Leçons de la transition énergétique en Allemagne

Article du 26 avril 2016, Philippe Gauthier

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Route solaire Wattway : une innovation peut à la fois être française et inefficiente

Article du 1er février 2016, Techniques de l’ingénieur

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Le réchauffement climatique va réduire la production d’électricité

Article du 7 janvier 2016, Futura Environnement

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Capturer du CO2 : un outil inefficace contre l’acidification des océans

Article du 3 août 2015, La Presse.ca

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L’énergie photovoltaïque est-elle vraiment durable ?

Article du 1er juillet 2015, par Philippe Gauthier pour le magazine VOIR (Montréal)

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La « croissance verte » est une mystification absolue.

Juin 2015 – Reporterre : Entretien avec Philippe Bihouix

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« Le groupe de scientifiques soutient que tous les types de biomasse n’ont pas le même impact sur les émissions de carbone, et que l’utilisation de plus de biomasse tirée des arbres augmenterait, en fait, les émissions globales. »

Scientists: No, We Can’t Fight Climate Change by Burning TreesMother Jones – 14 février 2015

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Reforester pour capter le CO2 anthropique ? Une Afrique et un tiers !

Article du 12 février 2015, par Paul Racicot

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La transition énergétique est-elle fermée de l’intérieur ?

Article du 9 février 2015, par Matthieu Auzanneau

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Alors même que nous envisageons très tardivement ce type d’initiative, la séquestration du CO2 semble difficile à réaliser :

Séquestration du CO2 : les doutes du MIT – Futura Environnement – 2 février 2015

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Les chances pour que l’humanité continue son développement dans l’espace sont infinitésimales :

Le paradoxe de Fermi et les extraterrestres invisibles – Le journal du CNRS – 2 février 2015

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Le déclin lui-même, la fin du développement humain pourra avoir des effets négatifs sur l’environnement :

La fin de l’URSS a impacté la faune sauvage – Sciences et Avenir – 22 janvier 2015

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L’amélioration des techniques agricoles ne suffit plus à compenser les effets négatifs du réchauffement climatique :

Rendements agricoles, la grande panne – Science et Vie – Janvier 2015

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Les énergies renouvelables, un bilan pour le moins mitigé :

L’intégration des énergies renouvelables, casse-tête économique et environnemental21stcenturyenergies – Novembre 2014

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« Le pilier des énergies renouvelables souffre d’une surestimation excessive des mérites de ces énergies, en termes tant d’innocuité pour l’environnement que d’efficacité économique. La réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) dans l’Union européenne est davantage le résultat de la crise, du progrès technique, de la fermeture des industries lourdes des pays ex-soviétiques et de la déconfiture de la sidérurgie, que de la croissance des énergies renouvelables. »

Des limites systémiques et temporelles complètement sous-estiméesFuturibles – Septembre 2014

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L’amélioration thermique des logements, qui coûte très cher, n’aura qu’un effet extrêmement marginal sur les économies d’énergie :

L’activité d’amélioration énergétique en baisse de 2010 à 2013 – Sortir du pétrole.com – 2014

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Le bilan carbone et de pollution global des véhicules électriques pourrait être plus mauvais que celui des véhicules thermiques :

Le véhicule électrique est-il vraiment écologique ? – L’Usine Nouvelle – Décembre 2013

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Très intéressant site en anglais qui fait le point sur les « solutions » technologiques :

7 comments on “Faux espoirs”

  1. frachon dit :

    Il faut cesser de tourner autour du pot et planifier sérieusement, et très très vite, la décroissance.

  2. Philippe dit :

    La décroissance n’est déjà plus qu’une chimère. Il aurait fallut la démarrer il y a 40 ans. Vous vous trompez, maintenant il va falloir gérer un effondrement, sans aucun espoir de stabilisation, si non très lointain, et avec 8 milliards de gens affamés et assoiffés sans infrastructures ou presque puisque 70% de nos constructions sont proches de l’eau et non déplaçables et surtout tout recommencer pour ceux qui survivront avec leurs seuls bras et jambes en ne mangeant aucune viande (effet concurrence pour les cultures sur une surface donnée). S’il survie quelque chose de notre civilisation, je dis bien si (avec le nucléaire ce n’est pas du tout gagné) comment allez vous faire votre décroissance : sans énergie, sans foret, sans sol pour cultiver, sans animaux, sans eau, sans minerais… etc… Il faut prendre les choses globalement. et Globalement, ce lundi à 2h10 je ne dors toujours pas, parce que j’ai des enfants…

    1. Jovo dit :

      Couchez vous plus tôt, s’inquiéter c’est une perte d’énergie inutile. Vous aurez besoin d’être en forme pour l’avenir qui s’annonce … on va rentrer dans un processus exponentiel, je ne vais pas détailler, c’est trop long, sorry.
      Toujours est-il, si mon exemple, peut vous rassurer, on peut faire sa propre décroissance, donc préparer l’avenir en d’autres termes.
      Sans aucun moyen mécanique, juste mes petits bras et 2 ou 3 outils manuels j’ai défriché 120 m² de prairie pour en faire un potager. J’ai beaucoup sué et cela fait longtemps que je n’ai plus 20 ans. J’ai des légumes à profusion en 2ième année. J’ai planté un verger de 20 arbres. Il a fallu clôturer pour protéger contre les animaux de la forêt, 80% de mon matériel c’est de la récup (pierre, poteaux, troncs, …), l’eau vient du toit. Mes courses je les fait à 25 KM en vélo avec 1000m de dénivelé, mais s’il faut vraiment je peux m’en passer. Une rivière et une cascade à qques kilomètres pour mon bain et ma douche ect ect ect.
      Oui, c’est vrai mon style de vie ne fait pas rêver ces dames.
      Bref, c’est possible. Plein de maisons abandonnées dans le coin (Auvergne).
      Je recommande particulièrement la pratique de la méditation et le yoga, c’est excellent en situation de crise notamment, cela m’a déjà sauvé la vie en montagne. Bon courage à Vous.

      1. thomaïe dit :

        Bonjour Jovo,
        Je trouve très intéressant votre mode de vie, et il n’a rien à envier au mode de vie citadin.

        Cependant, j’ai deux remarques :
        1) Est-il applicable à l’ensemble de la population? (ou seulement à certains privilégiés qui s’y sont pris suffisamment tôt et qui ont les moyens d’adopter ce mode de vie?)
        2) Pensez-vous que dans le monde futur tel qu’on peut l’imaginer (pénurie de ressources, loi du plus fort?) les gens mourraient en vous laissant paisiblement dans votre confort? (attention, je ne dis pas encore une fois, que votre style de vie n’est pas la solution)

        En supposant que la réponse à me première question soit plutôt un oui et que la réponse à la deuxième question soit plutôt un non, il me semble que le plus judicieux est de sensibiliser le plus possible les gens à la situation et de tenter au maximum de parvenir à une transition écologique et juste. Je ne pense pas que seuls ceux qui s’y sont pris suffisamment tôt s’en sortiront. C’est soit tous, soit personne.

        Qu’en pensez-vous?

        Excellente journée à vous.

        thomaïe

        1. jovo dit :

          Pour Thomaïe : Je rajouterais, et cela peut paraître surprenant, mais c’est quand la vie est plutôt confortable, que vous êtes en danger. Presque toute l’Humanité est plongé dans un profond sommeil hypnotique d’identification au corps/mental. Si cela ronronne, sauf miracle rien ne vous poussera à évoluer vraiment. Que vous soyez prix Nobel ou femme de ménage, le principe est le même. Vous vivez dans votre monde. Votre pseudo-réalité pour l’instant est faite de vos pensées, émotions, conditionnements …ect et j’en passe. C’est simplement ainsi. Ce n’est ni bien, ni mal.
          Alors à l’autre bout de l’échelle de l’évolution humaine, il existe sur cette planète quelques sages, éveillés qui peuvent passer tout à fait incognito. Ils vivent dans un « registre » ou la mort n’existe pas.
          Oui, vous avez bien lu, la mort n’existe pas. Comment est ce possible puisque les cimetières sont remplis ? In Inde, on emploie souvent la métaphore de la vague et de l’Océan. Un éveillé a réalisé qu’il est l’Océan, donc ne meurt jamais, la « persona » se prend pour une vague, avec un début et une fin. Mais chaque vague est l’Océan, donc … vous aussi.
          Nos difficultés, nos souffrances viennent du fait que l’on se croit une entité séparée. C’est une croyance. Notre attention est sans cesse happé par les phénomènes, intérieurs et extérieures.
          N’avez vous jamais « réalisé » que sans la Conscience, rien, strictement rien de ce qui fait votre vie n’existerait ? Je ne parle pas de conscience morale, c’est bien ou mal.
          Il existe un « espace » en vous d’ou tout est perçu, cela vous parle-t-il ?
          Je vais m’arrêter là, sinon je crains de devenir illisible.
          Et donc le collapse à venir, l’Apocalypse, il me semble est à comprendre dans le sens de « Révélation ».
          Vous ne pourrez pas empêcher les dégâts matériels et humains à venir, depuis que je vis avec un taux d’impact minimal, je ne vois aucune amélioration (je m’en doutais un peu 🙂 ).

          On connaît très bien à présent l’origine de nos problèmes climatiques, si par exemple Porto Rico est reconstruit, vous n’y trouverez pas 3,5 Millions de cyclistes demain (ils sont 3,5 millions d’habitants).
          Guère plus demain qu’hier. Tant qu’on aura accès au confort des énergies fossiles, on aura du mal à s’en passer.
          C’est juste un exemple parmi des centaines, milliers d’autres. C’est assez pratique de montrer du doigt Trump (à juste titre), mais je n’ai pas constaté l’apparition de 10 millions de véhicules électriques en France, au contraire on va supprimer la prime à l’achat de vélos électriques.

          On pourrait parler des centrales à charbon, de l’acidité de l’Océan, pppppfffffff c’est sans fin. C’est uniquement l’effet dévastateur de notre mode de vie sur la planète qui nous poussera à changer, et cela se fera dans la douleur.
          Proposez à votre voisin d’arrêter de regarder la télé, le soir, et avec le temps gagné, de prendre le vélo pour aller au taff (si disons il est à moins de 25Km, soyons « raisonnables »), vous avez 99% de chance de vous faire envoyez sur les roses. Qu’en pensez vous ?

          Par contre, des anciens de + de 80 ans, du coin ou j’habite, m’expliquait que dans les années 1940, pendant la guerre, des Lyonnais venaient en vélo (120KM X2) pour acheter des patates. C’est le contexte qui fait évoluer les mentalités, la pédagogie anticipatrice néanmoins nécessaire, mais ne touchera qu’une infime minorité je pense.
          Je pourrais aussi aborder les sujets tels que le pranisme (vivre sans manger), le toumo (capacité à résister, s’harmoniser plutôt, aux températures extrêmes), un autre jour peut-être.

          Bon courage et Bonne route à Vous.
          Jovo

        2. jovo dit :

          Ah !? ma première partie de réponse a été soit rejeté par le modérateur, soit j’ai fais une mauvaise manip. Je n’ai pas gardé le texte.
          Nouveau Reboot// New version :: Je comprends votre point de vue. Je ne pense pas que mon mode de vie soit applicable au plus grand nombre, c’est trop dur tout simplement. Parfois, le compte-tours est en zone rouge. Ca passe ou ca casse. C’est accepter d’avance.
          Pour ce qui est de me laisser tranquille dans mon « confort » 🙂 alors que des personnes en détresse alimentaire hantent le pays (on est déjà dans du Mad MAx là), bien évidemment je n’y crois pas non plus.
          Prosaïquement, je ne suis pas si attaché à mon corps physique, la mort est souvent même un aiguillon du travail intérieur.
          Ce qui compte lorsque vous êtes confronté à la Mort, c’est une confiance absolue. Le moindre doute et vous êtes « mort ». Le collapse à venir renvoie évidemment à cette peur originelle, précurseur de toutes les autres. On peut inventer toutes le stratégies que l’on veut, mais c’est de cela qu’il s’agit.

          Les « autres », … j’ai eu la chance de rencontrer les plus hauts accomplissements humains (très très très rare), et les bassesses les plus abjectes (courants). Il vaut mieux se rendre compte que beaucoup d’autres n’auront rien à faire de votre empathie éventuelle et seront capables de vous éliminer pour une bouchée de pain. Je suis sérieux.
          Petite anecdote :: Pas plus tard que cette après-midi, je ramassais des poires sur le bord de la route (en zone public donc), l’arbre déborde largement du pré, on m’a agressé, c’est resté verbal, mais le coup de bâton n’était pas loin. L’instinct de propriété, eh oui, donc les poires doivent pourrir au sol !! Ce genre de comportement est courant. Alors vous imaginez en période de pénurie ???!!!

          Des dizaines de millions de personnes sont déjà dans des situations épouvantables et cela ne fait qu’augmenter.
          « C’est soit tous, soit personne » vous dites, mais ce n’est déjà pas le cas, aujourd’hui alors demain encore moins. Le meilleur service que l’on peut rendre à l’Humanité c’est de travailler à notre propre évolution. Evidemment, si un geste peut aider, il faut le faire. Mais il faudra certainement faire face à notre propre impuissance, parfois on ne peut rien faire.

          Comment voulez vous réguler le jet-stream, la température des océans, le PH, la fonte de l’Arctique, du permafrost, la température de l’air, le taux de CO², de méthane, la destruction de l’Amazonie, les millions d’hectares en fumée au Canada, en Sibérie, le massacre de la biosphère …. tout cela tue déjà des milliers de personnes, rendent malades des dizaines de milliers d’autres, et ces chiffres vont augmenter de manière infernale… que voulez vous faire contre lorsque toute une planète est déjà détraquée ?

          Cet état de la planète est le reflet de l’état intérieur de l’être humain, c’est totalement lié. Donc c’est intérieurement que le travail doit se faire d’abord. Ou commencer ? Ben, par soi-même.

          Si vous étudiez d’un peu plus prêt l’état des lieux, il vaut mieux avoir un gros moral. Je n’aborde plus le sujet de la santé de la planète, les gens n’ont pas envie de changer leur mode de vie, donc ne veulent pas entendre. On écoute parfois poliment et puis on continue comme si de rien n’était.

  3. Tsam dit :

    Bonjour,

    Concernant les « autres », je vous invite à prendre connaissance du document téléchargeable sur ici:
    http://www.barricade.be/publications/analyses-etudes/resilience-un-concept-cle-initiatives-transition

    Bonne lecture.

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