Paysages Résilients – Approche Systémique du Territoire post-effondrement – Pierre Lacroix

Mémoire de fin d’études présenté en août 2017 par Pierre Lacroix, dans le cadre de ses études en architecture du paysage à Gembloux Agro-Bio Tech.
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Pour toute question à Pierre Lacroix, le contacter via son site : http://pierrelacroix.be/
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Changements climatiques, érosion des sols et de la biodiversité, pollution, crise des intrants et des énergies, disparition de l’agriculture familiale, déconnexion urbain-rural, menaces à la sécurité alimentaire… Nous sommes actuellement face à une masse d’enjeux complexes et interconnectés que nous n’arrivons plus à appréhender dans leur globalité.

Et si l’on considérait tous ces facteurs ensemble, et pas isolément ?

Une approche systémique de l’accélération des crises environnementales, sociales et économiques permet de dégager une certitude : notre avenir n’est pas linéaire. Une hypothèse désormais réaliste est celle d’un effondrement systémique global dans les prochaines années.

Face à un effondrement, des réponses existent pour reconstruire des résiliences communautaires, mais encore faut-il les mettre en réseau, imaginer leur mise en œuvre à grande échelle. C’est pourquoi ce mémoire de fin d’études tente de modéliser un système complet post-effondrement.

Ce système est notamment exploré par une visite guidée dans un futur possible, en territoire résilient.

Par le biais de divers outils de communication, tels que la bande dessinée, ce document tente donc de répondre à la question, tellement importante : « à quoi pourraient ressembler nos paysages, après l’effondrement du système industriel ? »

Ceci pour mettre en marche nos imaginaires et penser d’ores et déjà la résilience.

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Paysages Résilients. Approche Systémique du Territoire post-effondrement :

[gview file= »https://matheo.ulg.ac.be/bitstream/2268.2/3104/3/Pierre%20Lacroix%20PAYSAGES%20RESILIENTS%202017.pdf »]
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Vignettes et graphiques extraits du mémoire, qui comprend une superbe bande dessinée :
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12 comments on “Paysages Résilients – Approche Systémique du Territoire post-effondrement – Pierre Lacroix”

  1. Livémont Jean-Luc dit :

    Bonjour Pierre.

    Merci pour ce travail très riche.

    En m’inscrivant à Adrastia, j’ai cherché une façon de libérer notre imaginaire. Amateur de BD, j’ai pensé que la liberté narrative que permet ce média était parfaite pour cela. Et toi, tu l’as fait. Génial!
    Y aura-t-il, en Belgique (je suis sur liège, Marche-en Famenne) des rencontres pour échanger sur tes propos?
    Cordialement.
    Jean-Luc

  2. Didier Baron dit :

    Très intéressant

  3. Johnny dit :

    Il manque l’essentiel : comment passe t on de la situation actuelle au monde idyllique post-pétrole qui nous est présentée, alors que 99% de la population vas dans la direction opposée?
    Pire, cette BD pourrait laisser penser que rien ne presse d’agir car ce qui nous attends dans ce monde post pétrole serait sympa! Au risque de désensibiliser des personnes prêtes à passer à l’action.
    L’histoire montre que partout ou les ressources (en particulier alimentaires) sont sous contrainte, ça se règle à coup de machette. Ce qui nous est présenté ici est bien sûr techniquement pertinent, mais ne peut pas être atteint sans effort.

  4. Pierre dit :

    Bonjour Johnny,

    Merci d’allumer le débat !

    Ce qui m’a poussé à écrire ce mémoire, c’est justement le constat effarant que s’impose aujourd’hui, face aux limites du système, un imaginaire unique, celui d’une croissance verte / smart city / écologie scientiste, censé nous conforter dans l’idée que l’oligarchie s’occupe de tout.

    Le but ici n’est pas de présenter un scénario fataliste (positif ou négatif), mais bien de donner à l’imaginaire une piste supplémentaire pour imaginer l’après. Si cette piste donne de l’espoir aujourd’hui malgré la perspective d’un effondrement, superbe. Si vous n’êtes pas complètement d’accord avec le scénario, c’est encore mieux : à vous d’imaginer le vôtre. Quelle richesse que d’avoir une diversité de points de vue de résilience ! Reste à utiliser cet imaginaire à bon escient pour inspirer les innovations sociales qui sont déjà nécessaires aujourd’hui.

    Par ailleurs, je ne prétends pas savoir comment un effondrement arriverait. Je ne dis pas non plus que ce sera facile et sans heurts. Mais je nuancerais l’hypothèse de la machette universelle – je vous invite à lire notamment sur l’entraide (Kropotkine ou Servigne et Chapelle).

    L’Humanité fonctionne beaucoup à l’espoir, un carburant autrement plus utile et renouvelable que le pétrole. Donnons-nous un cap qui en vaille la peine plutôt que de regarder dans le mur ?

    Amicalement,

    Pierre

  5. Johnny dit :

    Bonjour Pierre,
    Ravi d’avoir allumé le débat. Loin de l’idée de critiquer facilement un bon travail, le but de mon commentaire était justement de faire réagir et de mettre en avant le point qui me semble essentiel et le plus problématique du sujet qui nous anime : la transition.
    Le constat est documenté depuis de nombreuses années maintenant, et s’étoffe au fil des publications scientifiques ou journalistiques ; La croissance verte ou le développement durable sont maintenant discrédité. Des visions de sociétés alternatives émergent et même se mettent en place ici et là. Mais l’ampleur du mouvement est à des années-lumière de ce qui est nécessaire pour décroitre pacifiquement.
    Votre vision est très pertinente et attrayante. Néanmoins, je pense que vous auriez gagné à placer cet imaginaire « demain » et non pas après un effondrement pour mettre les gens en mouvement dès aujourd’hui, quitte à le mettre en balance avec un scénario plus noir de décroissance subie.
    Et compter sur l’entre-aide en cas de coup dur, il y a beaucoup à dire sur le sujet. Mais il suffit de regarder le Rwanda, le Congo, la Libye, la Syrie … pour se rendre compte que tout miser là-dessus, c’est maximiser ses chances de finir en victime.
    Amicalement

  6. Antoine dit :

    Bonjour, est-ce qu’on peut se procurer cet ouvrage et si oui, où ?

  7. Erwan de Bonduwe dit :

    Bonjour,
    Enseignant dans une école d’architecture, je voudrais savoir comment est-ce qu’on peut se procurer le diplôme de Pierre Lacroix (en format papier ou pdf). Je voudrais le présenter à mes étudiants et pourquoi pas faire venir Pierre Lacroix dans le cadre d’un atelier sur le sujet.
    Merci,

  8. Véro dit :

    Dans un monde où tout s’effondrera, y compris nos possibilité CLIMATIQUES de survie, comment imaginer que des petites tentatives à droite et a gauche de vivre  »autrement »pourront elles aussi survivre…dans un climat complètement déréglé, qui laissera les gens en proie aux inondations, aux sécheresses, au gel, donc aux famines???

  9. Véro dit :

    Croire que la fin du pétrole fera que naturellement chacun aura son minimum de lopin de terre, et pas plus que ce qu’il ne pourra cultiver lui même, c’est être complètement  »béni Oui Oui »et croire qu’avec un effondrement global, les  »puissants »vont vouloir arrêter de dominer les autres. C’est aussi oublier l’histoire: l’aristocratie longtemps dominante, Ne cultivant jamais ses terres mais exploitant allègrement les autres MEME SANS PETROLE. Bref, c’est croire au paradis sur terre, et si cela avait été collectivement possible, On n’en serait pas là!!!

  10. Eleuth dit :

    Merci énormément pour ton espoir et ta lucidité, pour ton savoir et ton partage ! Demain ne sera peut-être pas là, mais il faut apprendre à agir comme si. Tu proposes un beau patchwork d’alternatives, et elles n’y sont pas toutes… La diversité du monde est tellement belle, la richesse de l’humain et de la nature aussi… et ce sont probablement les seules choses qui nous resteront!

  11. Auguste Tucquegnieux dit :

    Un Plein de Gazoline est équivalent à 20 années de travail Humain.Sans Pétrol, nous reviendront à l’essentiel, la Terre, pour Bouffer. Ce ne seront pas les CRS et tous les dispositifs au service de l’Ordre des Puissants qui pourront Œuvrer. Tout le mode sera affectés par les ruptures de Chaîne Logistique. Nous n’avons que le choix de Local et de la solidarité.

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